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npa29 un site utilisant unblog.fr home nouveau parti anticapitaliste 29 expression des comités npa: pays bigouden, brest, carhaix-kreiz breizh, châteaulin, presqu'île de crozon, morlaix, quimper, et quimperlé. seuls les articles signés "npa" engagent le parti. souscrire à nos flux rss : tous les articles 15 juin 2019 ~ 0 commentaire profs (l’humanité) a gauche du ps educ'action services publics syndicalisme la précarité grandit chez les professeurs le dernier bilan social publié la semaine dernière par le ministère de l’éducation nationale montre une forte hausse du nombre d’enseignants contractuels et des démissions… jean-michel blanquer va devoir ramer pour faire avaler ses éléments de langage sur « l’école de la confiance ». loin des filouteries de communication, le récent bilan social de l’éducation nationale, publié le 4 juin, livre un regard implacable sur le phénomène de précarisation des enseignants, à l’œuvre depuis une décennie. publié par le ministère, l’épais document de 300 pages donne un panorama précis de la situation des personnels sur l’année 2017-2018. et confirme, notamment, une tendance inquiétante : l’explosion du nombre de professeurs contractuels au détriment des titulaires. les chiffres sont sans appel. en 2008, ces enseignants, pour la plupart en cdd d’un an (reconductible six fois…), souvent à temps partiel contraint, étaient 24 282 dans les collèges et lycées. à peine dix ans plus tard, on en recense presque 40 000. longtemps épargnée, l’école primaire suit le même chemin, et compte actuellement plus de 4 000 contractuels. au total, cette catégorie de personnels précaires représente 8 % des 758 500 enseignants du public, contre 5 % en 2008. à l’inverse, le nombre de professeurs titulaires recule, avec 377 postes qui se sont envolés entre 2016 et 2018… cherchez l’erreur. officiellement, ce recours aux contractuels, notamment dans le second degré, permet de pallier la crise de recrutements qui frappe depuis plusieurs années le métier d’enseignant, sous-payé et régulièrement discrédité par certains discours politiques. il est aussi, et surtout, parfaitement raccord avec les orientations du gouvernement, dont le projet de loi sur la fonction publique vise à démultiplier ce type de contrats. « il s’agit clairement de l’inscrire comme une modalité ordinaire de recrutement d’agents publics en concurrence avec l’emploi titulaire », s’inquiète le snes-fsu, principale organisation du secondaire. c’est déjà une réalité pour les quelque 230 000 personnels non enseignants de l’éducation nationale, dont plus de la moitié (54 %) sont des non-titulaires. mais également dans l’enseignement agricole, qui compte environ 12 000 enseignants, dont la moitié de contractuels, souvent payés sur les budgets des établissements. une situation qui, en général, entraîne un turnover permanent et lassant pour les équipes éducatives. un modèle pour jean-michel blanquer ? au passage, ce dernier devrait également s’arrêter sur l’autre point noir de ce bilan social : la hausse constante des démissions d’enseignants. dans le primaire, le ministère en a recensé 861 l’an passé, contre 322 en 2011. sur la même période, dans le second degré, ce chiffre est passé de 447 à 538. vous avez dit « confiance » ? laurent mouloud l’humanité, 14 juin 2019 https://www.anti-k.org/ 15 juin 2019 ~ 0 commentaire halte aux marées vertes! altermondialisme ecologie & climat luttes écolos en bretagne luttes paysannes et alimentation santé services publics https://www.halteauxmareesvertes.org/ 14 juin 2019 ~ 0 commentaire inégalités (npa) altermondialisme macronie npa inégalités : les premiers de cordée ramassent la mise en alpinisme, les premiers de cordée marchent certes devant (ils peuvent le cas échéant se relayer) et tout le monde arrive au sommet. en macronie et, de façon générale, dans une société capitaliste, les dernieres restent en bas, même si ils et elles ont porté les paquets des premiers et leur ont permis d’arriver. c’est ce que montre une fois de plus le rapport de l’observatoire des inégalités, qui s’appuie sur les statistiques officielles et fournit de nombreux chiffres utiles, et qui souligne que « l’accumu-lation engendre une reproduction des inégalités de génération en génération ». même après redistribution par les impôts et les prestations sociales, le gâteau des revenus demeure bien mal partagé : les 10 % les plus favorisés récupèrent 23,8 % de l’ensemble des revenus. cinq millions de personnes pauvres vivent avec moins de 855 euros pour une personne seule. quant aux écarts de patrimoine (de richesse), ils sont bien plus élevés que ceux des revenus. le 1 % le plus fortuné possède 17 % de l’ensemble du patrimoine des ménages ; les 10 % les plus riches, presque la moitié. le rapport s’appuie sur des données datant au mieux de 2016. depuis, souligne l’observatoire des inégalités, « la baisse de l’impôt sur la fortune et l’allègement de l’imposition des revenus financiers ont gonflé les revenus des plus aisés, ce qui n’apparaît pas dans notre rapport : les riches sont encore plus riches. » inégalités à tous les niveaux l’observatoire recense aussi les inégalités devant l’éducation. à tous les niveaux du système éducatif, on constate un lien entre origine sociale et réussite scolaire. cela s’accentue encore à l’université : « les enfants de cadres supérieurs sont 2,9 fois plus nombreux que les enfants d’ouvriers parmi les étudiants (ministère de l’éducation nationale, 2017-2018), alors qu’ils sont presque deux fois moins nombreux dans la population totale. les enfants d’ouvriers représentent seulement 12 % des étudiants, 7 % des élèves de classe préparatoire aux grandes écoles et 4 % des effectifs des écoles de commerce.» enfin, après d’autres aspects inclus dans le rapport, l’inégalité face à la mort : « chez les hommes, 13 années séparent l’espérance de vie des 5 % les plus pauvres (71,7 ans). » on pourrait y a jouter l’inégalité face à la fin de vie en bonne santé. selon les chiffres disponibles cités par l’observatoire dans une autre publication, chez les hommes, l’écart d’espérance de vie à 35 ans sans incapacité entre cadres supérieurs et ouvriers est encore plus grand que l’écart d’espérance de vie global. ainsi, l’espérance de vie à 35 ans des cadres sans problèmes sensoriels et physiques est de 34 ans, contre 24 ans chez les ouvriers, soit un écart de 10 ans. non seulement les cadres vivent plus longtemps, mais aussi en meilleure santé. ils bénéficient donc de retraites plus longues. il est simple de faire le calcul : 35 + 24 = 59 ; donc 59 ans est l’espérance moyenne de vie en bonne santé d’un ouvrier. à ne pas oublier alors que le gouvernement s’apprête à pénaliser ceux qui partiront en retraite avant 64 ans… henri wilno mercredi 12 juin 2019 https://npa2009.org/ 14 juin 2019 ~ 0 commentaire populisme (lvsl) a gauche du ps altermondialisme macronie médias, culture le populisme en 10 questions 1) le populisme, c’est quoi ? laura chazel : le populisme pourrait être défini a minima comme un discours englobant une vision du monde opposant le « peuple » au « pouvoir » et une conception rousseauiste de la démocratie qui associe la politique à « l’expression de la volonté générale » [1] . néanmoins, c’est un terme polysémique à utiliser avec précaution car il renvoie à de nombreuses réalités. sa définition est l’objet de luttes de pouvoir dans les champs académique, politique et médiatique. dans le langage ordinaire, le terme de populisme est avant tout utilisé pour décrédibiliser tout mouvement politique s’opposant à l’ establishment . c’est une arme discursive redoutable car dans l’imaginaire collectif le populisme est associé à la démagogie, à l’irrationalité des masses, aux colères « négatives », à un danger pour nos démocraties. on retrouve cette même vision péjorative dans le monde académique où le populisme se présente comme l’un des concepts les plus contestés et débattus. il faut préciser qu’en europe, la confusion autour du terme de populisme e